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12 avril 2014

Les huiles essentielles, Pour le ménage

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8 avril 2014

La livèche et ses vertus

8 avril 2014

Les vertus du raifort

8 avril 2014

Le lamier blanc

Parce que c’est vraiment la saison des jeunes orties, je ne résiste pas à vous parler d’une de mes plantes sauvages favorites…

Vous détestez les orties ? Moi aussi ! Ne les confondez dès lors pas avec mon tout doux Lamier Blanc (lamium album), parfois appelé « ortie blanche ».

Cette plante pousse en bordure de nos chemins et pointe le bout de son nez en ce moment même, tout comme les orties et bien souvent au beau milieu d’une colonie de vilaines orties. Mais elle n’a rien à voir avec les orties !

Dans ce bref article, je vous donne quelques idées originales pour découvrir les bienfaits de cette plante, dont une recette de lotion tonique comparable à un hydrolat fait maison…

Ortie ou pas ? Comment les différencier ?

La fleur du lamier blanc (oui, oui, celui qui pousse au bord de nos champs)

La fleur du lamier blanc (oui, oui, celui qui pousse au bord de nos champs)

Le lamier blanc ressemble comme deux gouttes d’eau à une ortie mais possède des fleurs blanches très caractéristiques qui ressemblent à des petits gosiers blancs et duveteux. Vous pouvez repérer ces fleurs sans problème au milieu du ois de mai.

Le lamier ne pique pas (il ne fait pas partie de la famille urtica, mais bien des lamiacées). En outre, sa tige est carrée et plus claire que celle d’une ortie.

Que faire avec ?

la Gourmande :

Comme moi lors de mes promenades, vous pouvez commencer par manger les petites graines situées à l’intérieur de la fleur blanche. Attention à bien cueullir des fleurs situées en hauteur, inaccessible aux animaux des champs et donc non souillées. Cela ne sert à rien mais c’est tout à fait plaisant ! Car ces petites graines ont un goût de noisette. Vous pouvez d’ailleurs décorer une salade de printemps ou une glace aux noisettes avec quelques fleurs blanches et les manger au repas (maximum une douzaine de fleurs par personne, bien lavées).

le Classique :

La soupe aux orties blanches (ici avec une pointe d'épinards et un oeuf dur)

La soupe aux orties blanches (ici avec une pointe d’épinards et un oeuf dur)

Vous pouvez vous concocter une délicieuse soupe d’orties blanches, sans vous piquer (non parce que franchement, la soupe d’ortie classique c’est vraiment pas facile ;-) ).

Une recette simple pour 4 : Faites revenir des morceaux de pommes de terre (environ 5 pommes de terre) avec trois carottes et un peu d’ail dans du beurre ou de l’huile d’olive. Cela doit un peu caraméliser. Ajoutez ensuite les feuilles et les fleurs d’une douzaine de lamiers blancs bien lavés (vous pouvez mettre le sommet des tiges mais c’est alors plus amer), faites suer, puis ajoutez un litre d’eau dans la casserole. Salez et poivrez, puis mixez comme pour une soupe.

Cette soupe se déguste avec un filet de crème (en option) et moi elle me fait penser à une soupe au cerfeuil mais c’est assez indescriptible. C’est en tout cas très sympa et pas amer (sauf si vous avez mis des tiges).

la Detox :

Vous pouvez aussi réaliser une infusion. Comptez 30 grammes de feuilles et fleurs à faire infuser 10 minutes dans 1 litre d’eau frémissante. Filtrez ensuite. Cette infusion se boit froide toute au long de la journée pour lutter contre l’acide urique, les infestions urinaires et vaginales, ou plus simplement pour une bonne détox. D’autres conseils détox ici.

Autrefois, on utilisait le lamier blanc pour ses propriétés « astringentes » , en cas de digestion difficile ou crise de foie, de règles abondantes, de goutte, de troubles urinaires, d’hémorroïdes, et le plus souvent de pertes blanches (génitales).

- la Cosméteuse :

On peut aussi faire une décoction de lamiers blancs. C’est un peu différent. On met 80 grammes de feuilles et fleurs bien propres à tremper dans l’eau froide et on fait chauffer jusqu’à ébullition, puis on maintient 10 minutes environ au bouillon. On filtre ensuite. On obtient une superbe lotion astringente pour les peaux grasses et acnéiques, à utiliser au coton en remplacement d’un hydrolat par exemple. S’utilise aussi en compresse imbibée sur un bouton purulent, ou en friction après shampooing sur les cheveux gras.

Attention, cette lotion se conserve au frigo dans un flacon anti-UV et seulement pour une semaine environ.

Infusion d'ortie blanche (en effet, c'est moins drôle que le champagne ;-))

Infusion d’ortie blanche (en effet, c’est moins drôle que le champagne ;-))

Petit détour

Voilà, j’ai fait le tour très rapidement pour vous raconter cette plante…

Je sais que ce n’est pas l’objet habituel de ce blog mais j’ai toujours aimé en cueillir ou faire croire aux enfants que j’étais un dur à cuire lors des balades en les prenant dans mes mains (les mioches n’y voient que du feu, mais attention il faut leur expliquer après car sinon ils se jettent sur de vraies orties pour essayer ;-)).

ATTENTION, ne consommez des lamiers blancs et des orties que lorsqu’ils sont jeunes ! (avril-mai).

Il y a des dizaines d’applications cosmétiques à décrire à propos des orties, et je ne voudrais pas que vous pensiez que je n’en tiens pas compte… mais voilà, j’avais seulement envie de partager quelques images de mon univers printanier avec vous. Si vous avez des recettes aux orties (les vraies), mettez-les dans les commentaires.

8 avril 2014

Hysope

Hysope antivirale

  • Arrêter les nez qui coulent
  • Guérir rhumes et grippes Quoi demander de mieux ? Et c’est une plante médicinale !

L’hysope : une plante aux multiples vertus

Hyssopus officinalis

Vous voulez en savoir plus ?

Superbe vivace aux allures de lavandes - elles sont d’ailleurs toutes les deux de la famille des lamiacées - l’hysope possède un amalgame de propriétés bien particulier qui fera d’elle une alliée idéale pour traiter les problèmes de congestion, ainsi que toutes les infections du système respiratoire. De ce fait, elle devient une plante indispensable aux nombreux parents qui doivent composer avec les rivières de mucus produites par leurs enfants.

Culture et récolte

Facile à cultiver, on récoltera les sommités fleuries, séchées en tisanes ou fraiches en extraction dans l’alcool, le vinaigre ou le miel.Facile à cultiver, on récoltera les sommités fleuries, séchées en tisanes ou fraiches en extraction dans l’alcool, le vinaigre ou le miel. Les vertus de l’hysope sont innombrables, et vastes sont ses actions sur le corps. Nous allons donc en explorer les principales qualités, quelques pages ne suffisant pas à rendre hommage à cette plante ô combien talentueuse. Mais en premier lieu, intéressons-nous à sa culture. De l’hysope dans vos jardinsFleurs d'hysope, plante médicinale pour guérir rhumes et grippes - Hyssopus officinalisAvec des tiges très lignifiées à la base, cette vivace d’un bleu profond ajoute une touche impressionniste à vos cultures. De plus, son port buissonnant garni de feuilles d’un vert foncé, forme de merveilleuses petites haies, d’environ 80 centimètres, qui borderont avec élégance un sentier ou un jardin. Il faudra alors les planter avec une distance de 15 à 30 centimètres, dépendant de la densité que vous voulez donner à votre aménagement. L’hysope saura également attirer, par ses superbes fleurs, les abeilles et les papillons, permettant ainsi une meilleure pollinisation de vos plantations.

Il faut savoir que l’hysope pousse avec autant de vigueur dans un grand éventail de climat. Étant originaire du bassin méditerranéen, elle saura tolérer les grandes chaleurs, ainsi que les grands vents, mais pourra tout aussi bien s’épanouir dans des régions plus froides, supportant des températures allant jusqu’à - 25oC. De plus, ses plants résisteront à la plupart des maladies et pestes, sauf peut-être un trop gros rassemblement de limaces s’attaquant à leur base.

En plus d’être très tenace, l’hysope n’est pas trop capricieuse, puisqu’elle demande peu d’entretien et est facile à cultiver. Il suffit simplement de répondre à ces quelques besoins : tout d’abord, il lui faut beaucoup d’ensoleillement, d’un terreau moyen qui contient suffisamment de calcium et un peu de compost à chaque printemps. Enfin, elle préfère un sol bien drainé, trop d’humidité pouvant la faire mourir. Et pour conclure, il faut savoir que l’hysope vit de quatre à cinq années, il sera donc important de la diviser, de bouturer ou d’en replanter de nouvelles afin d’assurer une continuité de récolte. Et maintenant qu’elle pousse dans vos jardins, voyons de plus près ce qu’elle a à vous offrir.

Rhumes, grippes et congestions nasales

Au début d’une infection virale, telle l’influenza, l’hysope travaillera autant à contrôler le virus, diminuer la production de mucus qu’à soutenir le corps fiévreux.Au début d’une infection virale, telle l’influenza, l’hysope travaillera autant à contrôler le virus, diminuer la production de mucus qu’à soutenir le corps fiévreux. Et si la maladie descend plus profondément dans les bronches et poumons ou qu’une surinfection bactérienne s’installe, ses actions antispasmodique, antibactérienne et expectorante seront de mise.

Lors de cette phase initiale de la grippe, il sera important de prendre une grande quantité d’hysope (quatre tasses d’infusion bien chaude dans les premières 24 heures reste le moyen le plus actif pour favoriser la transpiration). La fièvre en deviendra plus efficace : moins longue et moins épuisante pour le malade, elle détruira pareillement le virus.

Cette plante est un diaphorétique chaud et elle conviendra donc parfaitement aux fièvres provoquées par une condition froide, telle que la grippe ou le rhume (écoulement nasal liquide, frissons). Par contre, pour ce qui est des maladies infantiles comme la varicelle ou la rougeole, de condition chaude (éruptions cutanées, démangeaisons, absence de frissons, inflammation), il faudra plutôt utiliser des diaphorétiques froids tels que le sureau.

L’hysope possède des propriétés antivirales qui semblent agir directement sur les virus de la grippe et du rhume.L’hysope possède également des propriétés antivirales qui semblent agir directement sur les virus de la grippe et du rhume. De plus, lors de fortes fièvres, on assistera malheureusement souvent à l’éclosion d’herpès (ou feu sauvage). En utilisant de l’hysope, ces irruptions ont de grandes chances de diminuer, voire même de disparaître.Fleur d'hysope, plante médicinale pour guérir rhumes et grippes - Hyssopus officinalisEnsuite, il faut savoir que cette magnifique plante a une action diurétique qui favorisera l’élimination des toxines engendrées par la destruction du virus et le travail sur le système immunitaire. Ainsi, il y aura également moins de courbatures et autres symptômes désagréables accompagnant fréquemment ces maladies.

Enfin, elle excelle comme anticatarrhal (diminution de la production de mucus) et son efficacité est telle qu’elle peut provoquer un assèchement désagréable des voies nasales lorsque l’on fait face à un mucus épais et visqueux. Par contre, lors de ces fameuses rivières coulant à flot du nez de votre enfant, l’hysope est tout à fait appropriée.

Et lorsque les poumons sont atteints…

Chez l’hysope, on observe avec émerveillement une synergie des propriétés qui en améliore grandement les effets. Ainsi, l’assèchement des mucosités sera soutenu par l’action expectorante de la plante et permettra de libérer efficacement les poumons. De plus, si vous avez une toux non-productive, fréquente chez les enfants, son action antispasmodique diminuera la toux et favorisera le sommeil.

Il arrive parfois que la grippe ou le rhume soient accompagnés d’une bronchite, d’une otite ou d’une angine. Cette surinfection pourra être prévenue par les propriétés antibactériennes de l’hysope. Cependant, si tel n’est pas le cas, il faudra alors utiliser le renfort d’autres antibactériens telles que l’ail, le thym ou la myrrhe afin que l’infection ne s’amplifie pas. Utilisée fréquemment en tisane, notamment en gargarisme excellent pour les angines, l’hysope peut s’extraire cependant tout aussi bien dans de l’alcool ou dans du miel.Utilisée fréquemment en tisane, notamment en gargarisme excellent pour les angines, l’hysope peut s’extraire cependant tout aussi bien dans de l’alcool ou dans du miel. Il suffit pour cela de laisser macérer pendant un mois la plante fraîchement cueillie avant de filtrer le tout. Mais encore plus intéressant, l’effet antibactérien combiné du miel et de l’hysope auquel on ajoute quelques gouttes de citron, sauront soulager la douleur et guérir l’angine.

Pour ce qui l’en est de ses autres propriétés…

Traditionnellement, l’hysope était utilisée comme épice. Son goût plutôt fort est dû à l’un de ses constituants : la marrubine. Cette molécule lui confère d’ailleurs son côté amer et son action expectorante. De surcroît, elle possède de nombreuses huiles essentielles qui lui donneront des propriétés carminatives, c’est-à-dire qu’elles aideront à l’assimilation des aliments et à la diminution des gaz dans l’intestin.

Comme toutes plantes amères, l’hysope saura soutenir efficacement la digestion. En effet, son amertume agira sur les sites récepteurs de nos papilles gustatives et enclenchera ainsi par réflexe tout un processus digestif : elle augmentera la sécrétion de salive, de sucs gastriques et digestifs tels que la bile, tout en stimulant le transit intestinal. Ainsi, elle deviendra particulièrement intéressante dans les cas de constipation ou de digestion lente.

De plus, de nombreuses huiles essentielles de l’hysope sont carminatives et antispasmodiques, ce qui aidera à la détente des muscles du tractus digestif tout en favorisant la sécrétion de sucs gastriques. En équilibrant ainsi la flore intestinale, elle diminuera la formation de gaz ou favorisera l’expulsion de ceux déjà présents, ce qui permettra d’améliorer grandement l’assimilation et la digestion de nos aliments, et par la même occasion, la vitalité de notre système au complet.

Enfin, la fleur fraîche ou séchée pourra tout simplement servir d’épice.

… Mais encore

L’hysope possède bien d’autres vertus moins connues mais toutes aussi actives.

Par exemple, elle stimule le flux menstruel, elle est contre-indiquée dans les premiers mois d’une grossesse. Cependant, elle sera parfaite lors de menstruations stagnantes ou peu abondantes.

Du côté du système nerveux, l’hysope a des propriétés calmantes reconnues depuis des siècles. En effet, elle était anciennement utilisée pour traiter certaines formes d’épilepsie (le petit mal). Par contre, l’usage de son huile essentielle en interne et surtout chez les enfants, peut provoquer des crises d’épilepsie.

Enfin, un autre de ses effets non négligeable sera son utilisation en externe par l’application d’une compresse (un linge trempé dans une infusion concentrée). L’hysope diminuera ainsi les contusions et aseptisera les plaies.

Pour conclure

La prochaine fois, que vous ou vos proches sentirez les premiers signes de la grippe se faufiler sous la peau (frissons, courbatures …) vous ne serez plus pris au dépourvu.

L’hysope et ses innombrables propriétés seront vos alliés naturels. De plus, en abordant ainsi les principales qualités d’une plante, on comprend bien mieux comment celles-ci agissent sur notre système, ce qui rend leur usage beaucoup plus efficace et sécuritaire.

Enfin et surtout, sachant que chaque plante recèle pareillement de nombreuses vertus, on peut mieux imaginer les cadeaux innombrables qu’elles ont à nous offrir.

 

issu du site : http://www.floramedicina.com/

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7 avril 2014

Bienfait de la sauge

Sauge

Salvia Offic­i­nalis
Herbe sacrée, Thé d’Europe, Thé de Provence, Thé de Grèce
Lami­aceae

 

La sauge jouis­sait déjà chez nos ancêtres d’un pres­tige cer­tain. L’Ecole de Salerne a escorté la sauge, après Sainte Hilde­garde, de cet axiome édi­fi­ant: «Pourquoi mour­rait l’homme dans le jardin de qui pousse la sauge, si ce n’est qu’il n’existe aucun remède con­tre le pou­voir de la mort».

Le seul nom reflète la répu­ta­tion que les hommes ont accordée depuis tou­jours à cette plante médic­i­nale, Salvia est dérivé du latin sal­vare (soigner, sauver).

La tisane de sauge, bue fréquem­ment, for­ti­fie tout le corps, prévient les attaques d’apoplexie et a une action très pos­i­tive en cas de paralysie.

En cas de sueurs noc­turnes, c’est la seule plante avec la lavande, qui peut pro­curer un soulage­ment. Elle guérit la mal­adie à la base des sueurs noc­turnes et guérit grâce à ses pro­priétés toniques, le grand état de faib­lesse accom­pa­g­nant ce trouble.

La sauge est sou­veraine en cas de cram­pes, de mal­adies de la moelle épinière, de mal­adies des glan­des et égale­ment de trem­ble­ment des mem­bres. Pour soigner ces mal­adies, on boit deux tasses répar­ties par gorgées, pen­dant la journée.

La tisane a égale­ment une excel­lente action sur le foie malade, sup­prime les bal­lon­nements et les autres trou­bles liés aux mal­adies hépatiques.

Elle a une action dépu­ra­tive, aide à dégager les mucosités des voies res­pi­ra­toires et de l’estomac, remédie au manque d’appétit et soigne les trou­bles intestin­aux et les diarrhées.

Pour soigner les piqûres d’insectes, on fait des com­presses de feuilles de sauge broyées.

En usage externe, la tisane de sauge est par­ti­c­ulière­ment recom­mandée en cas d’angines, de maux de gorge, de for­ma­tion de pus dans les dents, de pharyn­gite et d’inflammation de la cav­ité buccale.

Beau­coup d’enfants et d’adultes auraient évité une opéra­tion des amyg­dales s’ils avaient util­isé à temps de la sauge. Lorsque les amyg­dales ont été enlevées, elles qui en tant que police du corps, arrê­tent et trans­for­ment les sub­stances tox­iques, ces dernières parvi­en­nent directe­ment aux reins.

Une infu­sion de sauge est égale­ment utile en cas de dents bran­lantes et saig­nantes, de déchausse­ment des dents et de tumeurs gin­gi­vales. On fait alors des gar­garismes où l’on place des tam­pons d’ouate imbibée de tisane sur les par­ties malades

Chez les per­son­nes irri­ta­bles et les femmes souf­frant de mal­adies du bas-​ventre, un bain de siège à la sauge serait bon de temps en temps.

 

Par­ties utilisées

Feuille, som­mité fleurie, huile essentielle

 

Récolte

  • Feuilles au print­emps juste avant la flo­rai­son (mai, juin) et à l’automne. Comme la plante pro­duit des huiles éthérées pen­dant les jours chauds et ensoleil­lés, les feuilles ne sont cueil­lies que par journées ensoleil­lées, si pos­si­ble à l’heure de midi, et elles sont séchées à l’ombre
  • Som­mités fleuries : au moment de la floraison

 

Orig­ines

Lieux secs et arides des régions méditer­ranéennes de l’Europe, cul­tivée çà et là pour les besoins de l’herboristerie

 

Pro­priétés en usage externe

Astringeant, cica­trisant, anti­sep­tique, tonique, antirhu­ma­tismal (bains)

 

Pro­priétés en usage interne

  • Choléré­tique
  • Anti­su­do­rale : l’Huile Essen­tielle paral­yse les ter­mi­naisons nerveuses périphériques des glan­des sudoripares
  • Anti­spas­mod­ique : l’eau sat­urée d’huile essen­tielle est un spas­moly­tique neu­rotrope inhibant expéri­men­tale­ment le spasme acétyl­cholin­ique du duodénum du rat
  • Emmé­n­a­gogue : Huile Essentielle
  • Hypo­gly­cémi­ant
  • Stim­u­lant oestrogènique, favorise la con­cep­tion, antilaiteux
  • Sym­pa­th­omimé­tique et vagolytique
  • Tonique, stim­u­lant général (exci­tant nervin et des cortico-​surrénales)
  • Equi­li­brant du vago-​sympathique et nervin
  • Apéri­tif, stomachique
  • Bac­té­ri­cide, antiviral
  • Dépu­ratif, diurétique
  • Hyper­tenseur

 

Appli­ca­tions

 

usage interne

  • relève les forces de l’organisme tout entier, indiqué pour toutes les infir­mités: organes diges­tifs, hépatisme, affec­tions uri­naires, pul­monaires, pleurales
  • stim­u­lant: Infu­sion (5g de feuilles/​l, 15 mm; et vin de sauge (80g de feuilles/​l, macéra­tion 8 jours), 1 à 3 cuil­lèrées à soupe après les repas
  • asthénies (con­va­les­cences…), neurasthénie
  • dys­pep­sies par atonie gastro-​intestinale, diges­tions lentes, inappétence
  • affec­tions nerveuses : trem­ble­ments, ver­tiges, paralysies
  • apoplexie
  • bron­chites chroniques, asthme
  • sueurs noc­turnes des tuber­culeux et des con­va­les­cents, sueurs pro­fuses des mains, aisselles
  • adénites, lym­phatisme, fièvres intermittentes
  • diurèse insuff­isante
  • hypo­ten­tion
  • régu­la­teur des règles insuff­isantes, dys­mén­or­rhées, ménopause, stéril­ité, pré­pa­ra­tion à l’accouchement, et fait tarir la lactation
  • diar­rhées (des tuber­culeux et des nourrissons)
  • can­cérose
  • infu­sion : 20g de feuilles+fleurs pour 1L d’eau bouil­lante. Infuser 10mn. 3 tasses par jour
  • Tein­ture : 30 à 40 gouttes 2 fois par jour dans un peu d’eau chaude
  • Extrait flu­ide de sauge sta­bil­isée : 1 càc dans une infu­sion de mélisse, le soir, comme équili­brant nervin et con­tre les sueurs
  • essence : 2 à 4 gouttes, 2 fois par jour, en solu­tion alcoolique
  • poudre 1 à 4g par jour
  • Vin stim­u­lant : Laisser macérer une semaine 80g de feuilles de sauge dans 1L de vin (rouge ou blanc). 1 à 3 càs après les repas. Recom­mandé par H Leclerc aux asthéniques, sur­menés physiques et intel­lectuels, neurasthéniques, dys­tonique neuro-​végétatifs, dans les suites des mal­adies pro­longées (égale­ment con­tre les fièvres intermittentes)
  • en attouche­ments con­tre les aphtes
  • Potion anti­su­do­rale : extrait flu­ide de sauge sta­bil­isée 50g + sirop de fleurs d’oranger30g + eau qsp 150ml – 1 càs au coucher (tuber­cu­lose, ménopause)
  • L’aïgo bouido com­prend une infu­sion d’une douzaine de feuilles de sauge pour 2Ld’eau, du sel, de l’ail et 100g d’huile d’olive. On fait bouil­lir 10mn et on verse sur des tranches de pains
  • Vinai­gre à la sauge : rem­plir de fleurs de sauges des près, une bouteille jusqu’au goulot, mais sans forcer, verser du vinai­gre naturel par dessus, recou­vrant ainsi les fleurs et laisser la bouteille reposer au soleil ou près d’une source de chaleur pen­dant 14 jours

 

usage externe

  • leu­c­or­rhées (injec­tions vaginales)
  • aphtes, stom­atites, angines, laryn­gites, névral­gies dentaires
  • asthme
  • plaies atones, ulcères
  • der­matoses, eczémas
  • débil­ité infan­tile, rachitisme, scrofulose
  • alopé­cie
  • piqûres de guêpes, d’insectes
  • anti­su­do­ral : Tein­ture au 1/​5 dans l’alcool à 60°, 2 gouttes avant le moment pré­sumé d’apparition des sueurs, ou extrait Flu­ide sta­bil­isé : 1 cc le soir au coucher
  • sup­pos­i­toires emme­na­gogues : extrait flu­ide de sauge sta­bil­isée 0,25g + onguent pop­uleum 1g + beurre de cacao 3g + cire blanche qsp 1 suppo. 1 ou 2 par jour (amén­or­rhées, dys­mén­or­rhées, stérilité)
  • Décoc­tion : 1 poignée de fleurs+feuilles pour 1L d’eau. Bouil­lir 10mn en bains de bouche (aphtes, stom­atites, ulcéra­tions de la bouche), en injec­tions vagi­nales (leu­c­or­rhées), en com­presses sur ulcères de jambe, plaies atones, der­matoses, eczémas
  • Bains de siège : met­tre à macérer 4 poignées bom­bées de feuilles pen­dant la nuit dans de l’eau froide. Le lende­main, réchauf­fer le tout jusqu’à ébul­li­tion et verser l’extrait chaud dans l’eau du bain. L’eau du bain doit recou­vrir les reins. Réchauf­fée, l’eau du bain peut encore servir 2 fois
  • tein­ture et rhum en par­ties égales : en fric­tion dans les alopécies
  • Con­tres les piqûres d’insectes, de guêpes : appli­ca­tions de feuilles froissées
  • feuilles séchées, fumées (asthme)
  • Pour dés­in­fecter les locaux où des malades graves ont séjourné, brûler des feuilles de sauge sur des charbons
5 avril 2014

Aaron Russo

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Ce que dénonce Aaron Russo :

 

 

5 avril 2014

Les chemtrails, dans le ciel.... ?

4 avril 2014

puce Rfid

 

240081-rfid

 

4 avril 2014

antidepresseurs : danger

prozac_dees

 

 

 

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