Les huiles essentielles, Pour le ménage
A LIRE ET METTRE EN PRATIQUE
A lire c'est interessant :
http://lesjardinsdepomone.skynetblogs.be/archive/2008/04/09/plantes-aromatiques-la-liveche.html
Parce que c’est vraiment la saison des jeunes orties, je ne résiste pas à vous parler d’une de mes plantes sauvages favorites…
Vous détestez les orties ? Moi aussi ! Ne les confondez dès lors pas avec mon tout doux Lamier Blanc (lamium album), parfois appelé « ortie blanche ».
Cette plante pousse en bordure de nos chemins et pointe le bout de son nez en ce moment même, tout comme les orties et bien souvent au beau milieu d’une colonie de vilaines orties. Mais elle n’a rien à voir avec les orties !
Dans ce bref article, je vous donne quelques idées originales pour découvrir les bienfaits de cette plante, dont une recette de lotion tonique comparable à un hydrolat fait maison…
Ortie ou pas ? Comment les différencier ?
Le lamier blanc ressemble comme deux gouttes d’eau à une ortie mais possède des fleurs blanches très caractéristiques qui ressemblent à des petits gosiers blancs et duveteux. Vous pouvez repérer ces fleurs sans problème au milieu du ois de mai.
Le lamier ne pique pas (il ne fait pas partie de la famille urtica, mais bien des lamiacées). En outre, sa tige est carrée et plus claire que celle d’une ortie.
Que faire avec ?
- la Gourmande :
Comme moi lors de mes promenades, vous pouvez commencer par manger les petites graines situées à l’intérieur de la fleur blanche. Attention à bien cueullir des fleurs situées en hauteur, inaccessible aux animaux des champs et donc non souillées. Cela ne sert à rien mais c’est tout à fait plaisant ! Car ces petites graines ont un goût de noisette. Vous pouvez d’ailleurs décorer une salade de printemps ou une glace aux noisettes avec quelques fleurs blanches et les manger au repas (maximum une douzaine de fleurs par personne, bien lavées).
- le Classique :
Vous pouvez vous concocter une délicieuse soupe d’orties blanches, sans vous piquer (non parce que franchement, la soupe d’ortie classique c’est vraiment pas facile ).
Une recette simple pour 4 : Faites revenir des morceaux de pommes de terre (environ 5 pommes de terre) avec trois carottes et un peu d’ail dans du beurre ou de l’huile d’olive. Cela doit un peu caraméliser. Ajoutez ensuite les feuilles et les fleurs d’une douzaine de lamiers blancs bien lavés (vous pouvez mettre le sommet des tiges mais c’est alors plus amer), faites suer, puis ajoutez un litre d’eau dans la casserole. Salez et poivrez, puis mixez comme pour une soupe.
Cette soupe se déguste avec un filet de crème (en option) et moi elle me fait penser à une soupe au cerfeuil mais c’est assez indescriptible. C’est en tout cas très sympa et pas amer (sauf si vous avez mis des tiges).
- la Detox :
Vous pouvez aussi réaliser une infusion. Comptez 30 grammes de feuilles et fleurs à faire infuser 10 minutes dans 1 litre d’eau frémissante. Filtrez ensuite. Cette infusion se boit froide toute au long de la journée pour lutter contre l’acide urique, les infestions urinaires et vaginales, ou plus simplement pour une bonne détox. D’autres conseils détox ici.
Autrefois, on utilisait le lamier blanc pour ses propriétés « astringentes » , en cas de digestion difficile ou crise de foie, de règles abondantes, de goutte, de troubles urinaires, d’hémorroïdes, et le plus souvent de pertes blanches (génitales).
- la Cosméteuse :
On peut aussi faire une décoction de lamiers blancs. C’est un peu différent. On met 80 grammes de feuilles et fleurs bien propres à tremper dans l’eau froide et on fait chauffer jusqu’à ébullition, puis on maintient 10 minutes environ au bouillon. On filtre ensuite. On obtient une superbe lotion astringente pour les peaux grasses et acnéiques, à utiliser au coton en remplacement d’un hydrolat par exemple. S’utilise aussi en compresse imbibée sur un bouton purulent, ou en friction après shampooing sur les cheveux gras.
Attention, cette lotion se conserve au frigo dans un flacon anti-UV et seulement pour une semaine environ.
Petit détour
Voilà, j’ai fait le tour très rapidement pour vous raconter cette plante…
Je sais que ce n’est pas l’objet habituel de ce blog mais j’ai toujours aimé en cueillir ou faire croire aux enfants que j’étais un dur à cuire lors des balades en les prenant dans mes mains (les mioches n’y voient que du feu, mais attention il faut leur expliquer après car sinon ils se jettent sur de vraies orties pour essayer ;-)).
ATTENTION, ne consommez des lamiers blancs et des orties que lorsqu’ils sont jeunes ! (avril-mai).
Il y a des dizaines d’applications cosmétiques à décrire à propos des orties, et je ne voudrais pas que vous pensiez que je n’en tiens pas compte… mais voilà, j’avais seulement envie de partager quelques images de mon univers printanier avec vous. Si vous avez des recettes aux orties (les vraies), mettez-les dans les commentaires.
Hyssopus officinalis
Superbe vivace aux allures de lavandes - elles sont d’ailleurs toutes les deux de la famille des lamiacées - l’hysope possède un amalgame de propriétés bien particulier qui fera d’elle une alliée idéale pour traiter les problèmes de congestion, ainsi que toutes les infections du système respiratoire. De ce fait, elle devient une plante indispensable aux nombreux parents qui doivent composer avec les rivières de mucus produites par leurs enfants.
Facile à cultiver, on récoltera les sommités fleuries, séchées en tisanes ou fraiches en extraction dans l’alcool, le vinaigre ou le miel.Facile à cultiver, on récoltera les sommités fleuries, séchées en tisanes ou fraiches en extraction dans l’alcool, le vinaigre ou le miel. Les vertus de l’hysope sont innombrables, et vastes sont ses actions sur le corps. Nous allons donc en explorer les principales qualités, quelques pages ne suffisant pas à rendre hommage à cette plante ô combien talentueuse. Mais en premier lieu, intéressons-nous à sa culture. De l’hysope dans vos jardinsAvec des tiges très lignifiées à la base, cette vivace d’un bleu profond ajoute une touche impressionniste à vos cultures. De plus, son port buissonnant garni de feuilles d’un vert foncé, forme de merveilleuses petites haies, d’environ 80 centimètres, qui borderont avec élégance un sentier ou un jardin. Il faudra alors les planter avec une distance de 15 à 30 centimètres, dépendant de la densité que vous voulez donner à votre aménagement. L’hysope saura également attirer, par ses superbes fleurs, les abeilles et les papillons, permettant ainsi une meilleure pollinisation de vos plantations.
Il faut savoir que l’hysope pousse avec autant de vigueur dans un grand éventail de climat. Étant originaire du bassin méditerranéen, elle saura tolérer les grandes chaleurs, ainsi que les grands vents, mais pourra tout aussi bien s’épanouir dans des régions plus froides, supportant des températures allant jusqu’à - 25oC. De plus, ses plants résisteront à la plupart des maladies et pestes, sauf peut-être un trop gros rassemblement de limaces s’attaquant à leur base.
En plus d’être très tenace, l’hysope n’est pas trop capricieuse, puisqu’elle demande peu d’entretien et est facile à cultiver. Il suffit simplement de répondre à ces quelques besoins : tout d’abord, il lui faut beaucoup d’ensoleillement, d’un terreau moyen qui contient suffisamment de calcium et un peu de compost à chaque printemps. Enfin, elle préfère un sol bien drainé, trop d’humidité pouvant la faire mourir. Et pour conclure, il faut savoir que l’hysope vit de quatre à cinq années, il sera donc important de la diviser, de bouturer ou d’en replanter de nouvelles afin d’assurer une continuité de récolte. Et maintenant qu’elle pousse dans vos jardins, voyons de plus près ce qu’elle a à vous offrir.
Au début d’une infection virale, telle l’influenza, l’hysope travaillera autant à contrôler le virus, diminuer la production de mucus qu’à soutenir le corps fiévreux.Au début d’une infection virale, telle l’influenza, l’hysope travaillera autant à contrôler le virus, diminuer la production de mucus qu’à soutenir le corps fiévreux. Et si la maladie descend plus profondément dans les bronches et poumons ou qu’une surinfection bactérienne s’installe, ses actions antispasmodique, antibactérienne et expectorante seront de mise.
Lors de cette phase initiale de la grippe, il sera important de prendre une grande quantité d’hysope (quatre tasses d’infusion bien chaude dans les premières 24 heures reste le moyen le plus actif pour favoriser la transpiration). La fièvre en deviendra plus efficace : moins longue et moins épuisante pour le malade, elle détruira pareillement le virus.
Cette plante est un diaphorétique chaud et elle conviendra donc parfaitement aux fièvres provoquées par une condition froide, telle que la grippe ou le rhume (écoulement nasal liquide, frissons). Par contre, pour ce qui est des maladies infantiles comme la varicelle ou la rougeole, de condition chaude (éruptions cutanées, démangeaisons, absence de frissons, inflammation), il faudra plutôt utiliser des diaphorétiques froids tels que le sureau.
L’hysope possède des propriétés antivirales qui semblent agir directement sur les virus de la grippe et du rhume.L’hysope possède également des propriétés antivirales qui semblent agir directement sur les virus de la grippe et du rhume. De plus, lors de fortes fièvres, on assistera malheureusement souvent à l’éclosion d’herpès (ou feu sauvage). En utilisant de l’hysope, ces irruptions ont de grandes chances de diminuer, voire même de disparaître.Ensuite, il faut savoir que cette magnifique plante a une action diurétique qui favorisera l’élimination des toxines engendrées par la destruction du virus et le travail sur le système immunitaire. Ainsi, il y aura également moins de courbatures et autres symptômes désagréables accompagnant fréquemment ces maladies.
Enfin, elle excelle comme anticatarrhal (diminution de la production de mucus) et son efficacité est telle qu’elle peut provoquer un assèchement désagréable des voies nasales lorsque l’on fait face à un mucus épais et visqueux. Par contre, lors de ces fameuses rivières coulant à flot du nez de votre enfant, l’hysope est tout à fait appropriée.
Chez l’hysope, on observe avec émerveillement une synergie des propriétés qui en améliore grandement les effets. Ainsi, l’assèchement des mucosités sera soutenu par l’action expectorante de la plante et permettra de libérer efficacement les poumons. De plus, si vous avez une toux non-productive, fréquente chez les enfants, son action antispasmodique diminuera la toux et favorisera le sommeil.
Il arrive parfois que la grippe ou le rhume soient accompagnés d’une bronchite, d’une otite ou d’une angine. Cette surinfection pourra être prévenue par les propriétés antibactériennes de l’hysope. Cependant, si tel n’est pas le cas, il faudra alors utiliser le renfort d’autres antibactériens telles que l’ail, le thym ou la myrrhe afin que l’infection ne s’amplifie pas. Utilisée fréquemment en tisane, notamment en gargarisme excellent pour les angines, l’hysope peut s’extraire cependant tout aussi bien dans de l’alcool ou dans du miel.Utilisée fréquemment en tisane, notamment en gargarisme excellent pour les angines, l’hysope peut s’extraire cependant tout aussi bien dans de l’alcool ou dans du miel. Il suffit pour cela de laisser macérer pendant un mois la plante fraîchement cueillie avant de filtrer le tout. Mais encore plus intéressant, l’effet antibactérien combiné du miel et de l’hysope auquel on ajoute quelques gouttes de citron, sauront soulager la douleur et guérir l’angine.
Traditionnellement, l’hysope était utilisée comme épice. Son goût plutôt fort est dû à l’un de ses constituants : la marrubine. Cette molécule lui confère d’ailleurs son côté amer et son action expectorante. De surcroît, elle possède de nombreuses huiles essentielles qui lui donneront des propriétés carminatives, c’est-à-dire qu’elles aideront à l’assimilation des aliments et à la diminution des gaz dans l’intestin.
Comme toutes plantes amères, l’hysope saura soutenir efficacement la digestion. En effet, son amertume agira sur les sites récepteurs de nos papilles gustatives et enclenchera ainsi par réflexe tout un processus digestif : elle augmentera la sécrétion de salive, de sucs gastriques et digestifs tels que la bile, tout en stimulant le transit intestinal. Ainsi, elle deviendra particulièrement intéressante dans les cas de constipation ou de digestion lente.
De plus, de nombreuses huiles essentielles de l’hysope sont carminatives et antispasmodiques, ce qui aidera à la détente des muscles du tractus digestif tout en favorisant la sécrétion de sucs gastriques. En équilibrant ainsi la flore intestinale, elle diminuera la formation de gaz ou favorisera l’expulsion de ceux déjà présents, ce qui permettra d’améliorer grandement l’assimilation et la digestion de nos aliments, et par la même occasion, la vitalité de notre système au complet.
Enfin, la fleur fraîche ou séchée pourra tout simplement servir d’épice.
L’hysope possède bien d’autres vertus moins connues mais toutes aussi actives.
Par exemple, elle stimule le flux menstruel, elle est contre-indiquée dans les premiers mois d’une grossesse. Cependant, elle sera parfaite lors de menstruations stagnantes ou peu abondantes.
Du côté du système nerveux, l’hysope a des propriétés calmantes reconnues depuis des siècles. En effet, elle était anciennement utilisée pour traiter certaines formes d’épilepsie (le petit mal). Par contre, l’usage de son huile essentielle en interne et surtout chez les enfants, peut provoquer des crises d’épilepsie.
Enfin, un autre de ses effets non négligeable sera son utilisation en externe par l’application d’une compresse (un linge trempé dans une infusion concentrée). L’hysope diminuera ainsi les contusions et aseptisera les plaies.
La prochaine fois, que vous ou vos proches sentirez les premiers signes de la grippe se faufiler sous la peau (frissons, courbatures …) vous ne serez plus pris au dépourvu.
L’hysope et ses innombrables propriétés seront vos alliés naturels. De plus, en abordant ainsi les principales qualités d’une plante, on comprend bien mieux comment celles-ci agissent sur notre système, ce qui rend leur usage beaucoup plus efficace et sécuritaire.
Enfin et surtout, sachant que chaque plante recèle pareillement de nombreuses vertus, on peut mieux imaginer les cadeaux innombrables qu’elles ont à nous offrir.
issu du site : http://www.floramedicina.com/
Salvia Officinalis
Herbe sacrée, Thé d’Europe, Thé de Provence, Thé de Grèce
Lamiaceae
La sauge jouissait déjà chez nos ancêtres d’un prestige certain. L’Ecole de Salerne a escorté la sauge, après Sainte Hildegarde, de cet axiome édifiant: «Pourquoi mourrait l’homme dans le jardin de qui pousse la sauge, si ce n’est qu’il n’existe aucun remède contre le pouvoir de la mort».
Le seul nom reflète la réputation que les hommes ont accordée depuis toujours à cette plante médicinale, Salvia est dérivé du latin salvare (soigner, sauver).
La tisane de sauge, bue fréquemment, fortifie tout le corps, prévient les attaques d’apoplexie et a une action très positive en cas de paralysie.
En cas de sueurs nocturnes, c’est la seule plante avec la lavande, qui peut procurer un soulagement. Elle guérit la maladie à la base des sueurs nocturnes et guérit grâce à ses propriétés toniques, le grand état de faiblesse accompagnant ce trouble.
La sauge est souveraine en cas de crampes, de maladies de la moelle épinière, de maladies des glandes et également de tremblement des membres. Pour soigner ces maladies, on boit deux tasses réparties par gorgées, pendant la journée.
La tisane a également une excellente action sur le foie malade, supprime les ballonnements et les autres troubles liés aux maladies hépatiques.
Elle a une action dépurative, aide à dégager les mucosités des voies respiratoires et de l’estomac, remédie au manque d’appétit et soigne les troubles intestinaux et les diarrhées.
Pour soigner les piqûres d’insectes, on fait des compresses de feuilles de sauge broyées.
En usage externe, la tisane de sauge est particulièrement recommandée en cas d’angines, de maux de gorge, de formation de pus dans les dents, de pharyngite et d’inflammation de la cavité buccale.
Beaucoup d’enfants et d’adultes auraient évité une opération des amygdales s’ils avaient utilisé à temps de la sauge. Lorsque les amygdales ont été enlevées, elles qui en tant que police du corps, arrêtent et transforment les substances toxiques, ces dernières parviennent directement aux reins.
Une infusion de sauge est également utile en cas de dents branlantes et saignantes, de déchaussement des dents et de tumeurs gingivales. On fait alors des gargarismes où l’on place des tampons d’ouate imbibée de tisane sur les parties malades
Chez les personnes irritables et les femmes souffrant de maladies du bas-ventre, un bain de siège à la sauge serait bon de temps en temps.
Feuille, sommité fleurie, huile essentielle
Lieux secs et arides des régions méditerranéennes de l’Europe, cultivée çà et là pour les besoins de l’herboristerie
Astringeant, cicatrisant, antiseptique, tonique, antirhumatismal (bains)